"Artiste bohème au tempérament de feu, Nikki fait irruption dans la vie sage et bien rangée de Sebastian. Tout les oppose, mais ils s’aiment passionnément. Bientôt, ils se marient et donnent naissance à des jumeaux : Camille et Jeremy.
Pourtant, le mariage tourne court : reproches, tromperies, mépris ; la haine remplace peu à peu l’amour. Au terme d’un divorce orageux, chacun obtient la garde d’un des enfants : Sebastian éduque sa fille avec une grande rigueur alors que Nikki pardonne facilement à son fils ses écarts de conduite.
Les années passent. Chacun a refait sa vie, très loin de l’autre. Jusqu’au jour où Jeremy disparaît mystérieusement. Fugue ? Kidnapping ? Pour sauver ce qu’elle a de plus cher, Nikki n’a d’autre choix que de se tourner vers son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans. Contraints d’unir leurs forces, Nikki et Sebastian s’engagent alors dans une course-poursuite, retrouvant une intimité qu’ils croyaient perdue à jamais."

Enfin le nouveau Musso! Celui de 2012 est enfin sorti!!! Je l'attendais avec impatience et je l'ai lu d'une traite! A nouveau, Musso a réussi à me plonger complètement dans son univers. "7 ans après..." est une romance mais également un vrai thriller. Contrairement aux autres fois, la fin était prévisible, ce qui n'est pas décevant en soi parce que c'est le cas dans beaucoup de livres, mais Guillaume Musso m'avait habituée à être toujours surprise jusqu'à la dernière page (ou presque!)... Cette fois-ci ce n'est pas le cas. Autre chose: d'habitude, Guillaume Musso (sauf dans L'appel de l'ange) mettait un peu d'irréel dans ses livres: parfois il restait totalement dans l'irréalité, parfois il y avait une explication rationnelle à la fin... Sauf qu'ici, il n'y a PAS DU TOUT d'irréel. Ce qui faisait la particularité de Musso était justement cette petite touche d'irréalité, cette petite "touche Musso". Le fait qu'elle ne soit ni présente dans son livre de 2011, ni dans celui de cette année 2012 me donne l'impression qu'elle ne sera plus jamais présente... Musso était justement mon auteur préféré par cette originalité, par sa capacité à m'emmener entre l'irréel et le réel. Sans cette touche typique, ses livres pour moi seront "rabaissés" au même niveau que les autres... Ce seront de bons livres mais pas exceptionnels... Alors j'espère que pour 2013, Guillaume Musso réintroduira sa "petite touche"!!! Mais il se fait que 7 ans après reste un excellent livre, que j'ai adoré lire et que je relirai avec plaisir tellement les personnages sont attachants! A lire donc!

A partir de: 12 ans

Genre/ Thème: Réel/ enlèvement, amour, drogue

Note: TTB

Ecrire un commentaire sur ce livre

Autres livres de l'auteur: Et après; Je reviens te chercher; L'appel de l'ange; La fille de papier; Parce que je t'aime; Que serais-je sans toi?; Sauve-moi

"Hajime a connu pour la première fois l'amour en compagnie de la douce Shimamoto-San. Séparés par la vie, il n'a pourtant jamais oublié. Aujourd'hui, à l'aube de la quarantaine, Hajime est devenu un homme ordinaire et s'est construit une vie agréable entre sa famille et un métier qui lui plaît. Ce fragile équilibre résistera-t-il à ses retrouvailles avec Shimamoto-San ?"

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Haruki Murakami est un livre fantastique! C'est le premier livre que j'ai lu de cet auteur. Au fur et à mesure qu'on avance, on découvre la fascination que Shimamoto-san exerce sur Hajime. Les mauvaises langues diront que l'on suit juste les pensées assez érotiques d'un adolescent, puis d'un jeune homme et d'un homme plus mûr, mais je ne le vois pas ainsi. Je crois plutôt que le personnage se sent seul, perdu dans sa fascination pour Shimamoto-san. A la fin, j'ai littéralement "émergé" de ce livre, un peu rêveuse, mélancolique aussi et la tête remplie de questions! Je me demande d'ailleurs toujours ce qui arrive à Shimamoto-san ou à Izumi ou même à Hajime... Et je me suis dit "Tiens! Comment aurais-je réagi à sa place?". Le livre se lit sans peine et très vite. Il est tout bonnement ensorcelant! Alors, laissez-le vous ensorceler à votre tour!

A partir de: 12-13 ans

Genre/ Thème: Réel

Note: TTB

Lire ou Ecrire un commentaire sur ce livre 

"Impressionnant premier roman d'un jeune auteur de vingt-six ans, Histoire de l'oubli raconte, des années 50 à la fin des années 90, l'histoire d'une famille frappée de génération en génération par une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Seth, un adolescent surdoué, conscient que ses parents lui ont toujours caché les secrets du passé familial, se lance dans une véritable enquête sur ses origines. A quelques centaines de kilomètres de là, Abel Haggard, un vieil ermite bossu, ne vit plus que de souvenirs, attendant le retour de sa fille dont il n'a plus de nouvelles depuis plus de vingt ans. Et si la rencontre improbable de Seth et Abel parvenait à rompre l'engrenage de la malédiction?"

Histoire de l'oubli, de Stefan Merrill Block, est magnifique! En alternant l'histoire d'Abel Haggard, le vieux bossu, de Seth, un jeune qui va refaire l'arbre généalogique de sa famille, celle d'Isadora, ce monde semblable à l'El Dorado où les gens n'ont plus de mémoire, et enfin ce que l'auteur appelle Histoire de la Génétique, où l'on peut suivre l'évolution de la mentalité et des recherches liées à l'Alzheimer. La particularité de ce livre est que l'Alzheimer dont est atteinte notamment la maman de Seth est l'Alzheimer familial, un Alzheimer précoce. On aurait pu tomber dans un livre dramatique avec des dialogues plus déprimants les uns que les autres mais non. On ne tombe pas non plus dans un livre trop scientifique. Merrill Block nous parle avec simplicité, humour et précision. L'humour est parfois un peu caustique, mais moi, j'adore ça! Un très bon premier roman à découvrir le plus vite possible et, c'est certain, vous ne l'oublierez pas!

A partir de: 12-13ans

Genre/ Thème: Réel/ Alzheimer, famille, histoire, sciences

Note: TTB

Ecrire un commentaire sur ce livre

Coups de coeur août 2011

Voir tous les coups de coeur de ce mois

Voir tous les coups de coeur

"Première partie : Dans le jardin des oliviers, un homme attend que les soldats viennent l'arrêter pour le conduire au supplice. Quelle puissance surnaturelle a fait de lui, fils de menuisier, un agitateur, un faiseur de miracles prêchant l'amour et le pardon ? Deuxième partie : Trois jours plus tard, au matin de la Pâque, Pilate dirige la plus extravagante des enquêtes policières. Un cadavre a disparu et est réapparu vivant ! Y a-t-il un mystère Jésus ou simplement une affaire Jésus ? A mesure que Sherlock Pilate avance dans son enquête, le doute s'insinue dans son esprit. Et avec le doute, l'idée de foi."

Eric-Emmanuel Schmitt m'épate une fois de plus!!! Je trouvais déjà très intéressant de reprendre la vie de Jésus, ou du moins ses derniers jours, mais transformer sa résurrection en enquête menée par Ponce Pilate était selon moi extrêmement ingénieux et intrigant!

Avant de le commencer, je pensais ranger ce livre parmi ceux qu'on ne lit pas le soir avant de s'endormir ou pour passer le temps agréablement mais bien parmi ceux qui nous demandent un effort considérable de concentration et de réflexion. Je me suis trompée. Et lourdement.

En effet, le style d'Eric-Emmanuel Schmitt n'est pas grave ou pesant (comme dans la Bible parfois), il est "délié", alliant sérieux et humour. J'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans une scène contemporaine!

Ensuite, je n'ai pas eu l'impression d'avoir une copie de la Bible en version romancée et ce, pour deux raisons.

Tout d'abord, Eric-Emmanuel Schmitt ne parle pas de "Jésus", de "Marie", de "Joseph", de "Judas" ou encore de "Jean le Baptiste", mais utilise leurs prénoms hébreux: "Yechoua", "Myriam", "Yosef", "Yehoudah", "Yohanân le Pêcheur". Pour moi ce fut beaucoup plus intéressant car je ne liais pas automatiquement mon savoir au personnage. Ainsi, j'ai découvert que Yohanân le Pêcheur était Jean le Baptiste. Ce qui est impressionant, c'est que l'auteur parvient à me faire établir ce lien sans le dire lui-même!

La seconde raison repose en ceci: Eric-Emmanuel Schmitt traite la "trahison" de Yehoudah/Judas plus humainement que la Bible. Je n'ai toujours connu que la version "officielle" de la Bible, c'est-à-dire Judas qui trahit Jésus en le vendant et qui le désigne en l'embrassant sur la joue, détail que je trouvais vraiment horrible. Ce passage m'a toujours dérangée car je le trouvais cruel. Mais la version d'Eric-Emmanuel Schmitt reprend une version apocryphe, celle de l'Evangile de Judas. Ainsi Judas aurait été le disciple préféré de Jésus et aurait été le seul à avoir compris son message. Le livrer faisait partie du plan de Jésus et représentait un sacrifice pour Judas:

"- En vérité, je vous le dis, l'un de vous va bientôt me trahir.

Un frisson d'incompréhension les parcourut. Ils se mirent immédiatement à se récrier, à protester. Seul Yehoûdâh se taisait. Seul Yehoûdâh avait compris. Il devint plus pâle qu'un cierge. Ses yeux noirs me fixèrent.

- Est-ce moi, Yéchoua?

Il avait saisi l'ampleur du sacrifice que je lui demandais. Il devait me vendre. Je soutins son regard pour lui faire comprendre que je ne pouvais demander qu'à lui, le disciple préféré, ce sacrifice qui précéderait le mien.

"Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, " ville des prodiges " marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y " adopter " un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville " : L'Ombre du Vent."

L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafón, est vraiment un très très bon roman. Il a fallu que je m'immerge complètement dans ce monde. Et pour cela, j'ai dû lire les cent premières pages pour être vraiment "à fond" dans l'histoire. Tout est terriblement bien ficelé! J'ai sincèrement adoré. L'histoire de "L'ombre du vent" dans le livre est similaire à l'histoire que vit Daniel et parfois c'est déroutant voire troublant. A un moment donné, je n'ai plus rien compris tant tout s'emmêlait. Quand une question était résolue, dix autres apparaissaient. L'histoire est extrêmement complexe et j'admire l'auteur pour son ingénuosité! Au bout du compte, rassurez-vous, on comprend tout parfaitement (euh...). Il y a du suspense, une intrigue magistrale et de l'humour, beaucoup d'humour à mon grand plaisir (surtout avec Fermin). De plus, l'auteur nous fait voyager à travers Barcelone. Je n'y ai jamais été mais mon père qui y a déjà été et a lu le livre a beaucoup apprécié de retrouver des endroits qu'il connaissait! Un livre donc à lire absolument car c'est un succès!

A partir de: 12-13ans

Genre/Thème: Réel/ intrigue, amour, Barcelone

Note: Exc. (!)

Ecrire un commentaire sur ce livre

Coups de coeur d'août 2011

Voir tous les coups de coeur de ce mois

Voir tous les coups de coeur

"Un corps encastré sous la glace d'un torrent du Montana. C'est tout ce qu'il reste d'Abbie Cooper, recherchée dans tous les Etats-Unis pour meurtre et actes " d'éco-terrorisme ". Comment la jeune fille a-t-elle trouvé la mort ? Quelle dérive a pu entraîner l'enfant choyée d'une famille aimante à une fin aussi tragique ? Des rues de New York aux majestueuses Montagnes Rocheuses, La Ligne de partage nous entraîne dans l'histoire d'une famille brisée par la trahison, essayant désespérément de retrouver le bonheur enfui."

La ligne de partage, de Nicholas Evans, est un très beau roman. Nicholas Evans est l'auteur du très célèbre "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", adapté au cinéma par et avec Robert Redford notamment. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman policier. Plus on avance dans le livre, plus on se doute que l'inévitable va arriver et quand il arrive c'est quand même un choc. Evans joue avec nos sentiments et personnellement j'adore ça! J'ai passé un très beau moment à le lire.

A partir de: 12-13ans

Genre/ Thème: Policier/ famille, amour, écologie

Note: TB

Ecrire un commentaire sur ce livre

"Dans le Japon du XVII siècle, Miyamoto Musashi, jeune homme fougueux, n'aspire qu'à se battre. Recherché dans tout le pays, il est recueilli par un moine et n'a bientôt plus qu'un but: tendre à la perfection grâce aux arts martiaux. Son sabre sera désormais serviteur du bien. Il ira de combats en conquêtes à la recherche de l'amour et de sagesse, épaulé par le chant de sa tendre Otsu." (Résumé du premier tome)

La pierre et le sabre, d'Eiji Yoshikawa, m'a fasciné! J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre, même si j'ai mis du temps à le terminer: non pas que ce soit ennuyeux, mais plutôt parce qu'on est confronté à une culture différente de la nôtre et, qui plus est, au XVIIème! Ce roman d'aventure retrace une fresque de la vie de Miyamoto Musashi mais en une version bien plus romancée que celle de la réalité! C'est pour ça qu'il est très intéressant de lire la préface de professeur Reischauer. J'aime énormément le style de l'auteur: il est frais et simple, ponctué de phrases assez philosophiques (ce que je recherche toujours dans un livre). Pour moi, c'est une véritable réussite à ne pas manquer! Je n'ai pas encore lu le deuxième tome (La parfaite lumière) qui est la suite des aventures de Musashi, mais je pense qu'il ne me décevra pas!

A partir de: 12-13 ans

Genre/ Thème: Histoire/ Aventure, samouraïs, Miyamoto Musashi

Note: Exc. (!)

Ecrire un commentaire sur ces livres

Résumé du second tome

"Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante. "

J'ai A-D-O-R-E ce livre de Katarina Mazetti!!! Je l'avais en vue depuis un certain temps déjà et, quand j'en ai eu l'occasion, je l'ai acheté et... n'ai pas regreté mon achat!!! L'histoire est simple: deux personnes qui n'ont absolument rien en commun sauf que la tombe du mari et la tombe de la maman sont contigues. Cependant, l'improbable arrive et ils tombent tous deux amoureux. L'humour est simplement un délice. Evidemment, le fait que le lieu où deux personnes tomberont amoureuses soit un cimetière est déjà surprenant. C'est ce qui m'avait attiré en premier, car cela change des autres romans. L'humour est donc très présent et l'histoire file à une vitesse folle. C'est un merveilleux roman d'amour qui ne verse pas dans l'eau de rose. La distance entre le monde de Désirée et celui de Benny est énorme et paraît ne jamais se réduire. La fin est tout simplement magnifique et pleine d'humour. Il y a une suite à ce roman: "Le caveau de famille".

A partir de: 12ans

Genre/ Thème: Réel/ amour, différence de cultures

Note: Exc. (!)

Ecrire un commentaire sur ce livre

Coups de coeur août 2011

Voir tous les coups de coeur de ce mois

Voir tous les coups de coeur

"Après avoir conquis le monde avec les aventures déjantées de Becky, l'accro du shopping, Sophie Kinsella nous revient avec une nouvelle héroïne, tout aussi inoubliable. Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos en trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d'hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime... et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s'effacer, Lexi ne se souvient de rien. Qui est cette snobinarde qui prétend être sa meilleure amie ? Depuis quand Lexi vit-elle dans un loft luxueux ? Qu'a-t-elle fait à ses collègues pour qu'ils la surnomment le Cobra ? Et qui est ce mystérieux architecte qui la harcèle de messages ? Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu'elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l'avenir..."

C'est le premier livre de Sophie Kinsella que je lis. J'avais envie de lire une petite comédie romantique pas trop prise de tête. Et c'est une amie (merci Claudo! :P) qui m'a passé "Lexi Smart a la mémoire qui flanche". L'histoire est celle d'une amnésique qui se réveille en 2007 à la suite d'un accident en étant persuadée qu'elle se réveille suite à un accident qu'elle a eu trois ans plus tôt. En trois ans, elle a fortement changé. Le fossé entre ses deux personnalités (celle de 2004 et celle de 2007) est très drôle vu qu'elle est totalement différente: elle a changé d'apparence, a monté les échelons dans la boîte où elle travaille, est mariée, habite dans un endroit de rêve. Evidemment, elle se rend  compte que la situation de 2007 ne lui correspond pas ou plus. Rien de nouveau, rien de surprenant. La fin est évidente. Juste une petite comédie rafraîchissante qui se lit très rapidement. A lire quand on n'a pas trop envie de se prendre la tête!

A partir de: 11ans

Genre/Thème: Romance, comédie/ amour, amitié, famille

Note: B

Ecrire un commentaire sur ce livre

"Je ne sais pas quand je me suis dit pour la première fois "mon père est fou", quand j'ai adopté ce mot de folie, ce mot emphatique, vague, inquiétant et légèrement exaltant, qui ne nommait rien, en fait, rien d'autre que mon angoisse, cette terreur infantile, cette panique où je basculais avec lui et que toute ma vie d'adulte s'employait à recouvrir, un appel de lui et tout cela, le jardin, le soir d'été, la mer proche, volait en éclats, me laissant seule avec lui dans ce monde morcelé et muet qui était peut-être le réel même"

Personne de Gwenaëlle Aubry est un livre que je n'ai vraiment pas aimé. J'ai dû le lire pour le cours de français. Pour mon examen oral, je devais le critiquer. Alors voici ma critique: "J’ai lu ce livre avec lenteur et difficulté. Il aurait fallu que je m’isole pour le lire d’une traite parce qu’il faut vraiment se plonger dedans pour tenter de comprendre le message de l’auteur. Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre parce qu’il n’y a pas d’histoire. Je n’aime pas quand ce n’est pas structuré (ou alors il faudrait que l’auteur sache m’emporter ce qui n’est pas le cas de Gwenaëlle Aubry) et, ici, le livre est pour le moins décousu, à l’image de son père. Ça aurait pu être un bon livre puisqu’il y a des flash-back, des notes de son père qu’elle commente et tente de déchiffrer, de justifier ; seulement, le style et le niveau de langue élevé sont très lourds. Je n’ai vraiment pas été étonnée de lire qu’elle était docteur en philosophie parce qu’elle étale son savoir et son vocabulaire avec beaucoup de prétention, je trouve. C’est ce qui fait de ce récit un récit assez élitiste étant donné que tout le monde ne peut pas le lire vu que, comme le dit Anne-Sophie dans sa critique, l’auteur n’a pas universalisé son histoire. Je trouve ça dommage parce que, pour moi, la littérature est, et doit être, accessible à tous. Pour comprendre tout le récit, j’aurais dû avoir mon dictionnaire sans cesse à mes côtés et même ainsi je ne suis pas certaine de mieux saisir le message de l’auteur tout simplement parce que je ne le perçois pas ! Je ne vois pas l’intérêt de certains passages. Je me suis d’ailleurs souvent demandée : « Mais qu’est-ce que ça apporte de mettre ça ? ». Pour moi, c’était plus un recueil de phrases bien tournées, philosophiques, psychologiques traitant de la maladie de son père qu’un récit de vie. Cependant, j’ai tout particulièrement aimé l’originalité du chapitrage. Le récit est divisé en vingt-six chapitres portant chacun une lettre de l’alphabet (de A à Z). Chaque lettre est le début d’un nom ou d’un mot. Ainsi, on a B pour James Bond et C pour Clown. Ces vingt-six noms ou mots définissent en quelque sorte son père. Elle pousse l’originalité encore plus loin en trouvant des liens entre son père et la thématique du chapitre. Mais quel dommage qu’elle n’ait pas bien exploité cet aspect ! Parfois elle se contente de mettre vite fait un petit lien. Là aussi je me suis posée la question de savoir qu’est-ce que ça apportait, parce que si c’est juste mettre un lien et qu’il n’y a aucun intérêt à l’écrire, autant ne pas le mettre ! A ce niveau-là, c’est un peu gâché… Je n’ai rien ressenti en lisant ce livre, ce qui est très rare vu que je suis assez sentimentale. Pire, il m’a laissée complètement indifférente. Ce livre avait tout pour plaire : flash-back, originalité, description de la folie de son père, émotions à transmettre. Mais ce n’est pas le cas, dommage."

A partir de: 12-13ans

Genre/Thème: Réel, récit de vie/ folie, famille

Note: Bof

Ecrire un commentaire sur ce livre